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Ô vieux maître, la nuit du monde se sépare,
Les lointains sont emplis de voix et de clartés,
Quelque chose de grand et de doux se prépare,
D’espoir et de désir les cœurs sont transportés ;

Un immortel rayon luit au bord des abîmes,
L’ombre fuit et n’est plus qu’un vague souvenir,
Et les peuples, debout sur les plus hautes cimes,
Vont saluer ton aube, ô sublime Avenir !


Francis Melvil.






PARIS. TYPOGRAPHIE DE E. PLON ET Cie, 8, RUE GARANCIÈRE.