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vers mille intrigues de fraudes et de crimes.

Et Dieu le punit…

Qui dit, en effet, que dans cette danse des millions, à laquelle nous assistons depuis bientôt quatre ans, à la musique formidable des canons et des mitrailleuses, nous ne préludons pas à la fin de l’aisance et des richesses dans le monde, et tout cela pour ramener l’homme à son occupation première : au travail de la terre ?

La chose paraît fort possible…

En tout cas, attendons la fin du cataclysme qui renverse les fortunes, et beaucoup ouvriront les yeux. Il n’est point nécessaire d’être prophète pour dire que cette indifférence et ce mépris pour le sol auront un terme quand la misère et la famine obligeront l’évacuation des villes.

C’est commencé ; cela continuera…