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Esto vir ille ! À la jeunesse étudiante.



Jeunes gens qui vous vous préparez pour la lutte de demain, pouvez-vous rester indifférents au sol de la Patrie, au champ du laboureur, au laboureur lui-même ? Aimez donc la terre et tout ce qui s’y rapporte. Respectez de toute la vénération de votre âme celui qui la travaille et qui la sert fidèlement. Sans que vous soyez tenus à son labeur, ne pouvez-vous pas écouter les sublimes leçons qui s’en dégagent ?

Comme lui, vous dressez des sillons non moins pénibles, mais non moins fructueux aussi. Apprenez à son école l’amour du travail et la fidélité au devoir.

Le soleil ne le surprend jamais sur sa