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pelles !

Paroisse, je t’aime pour toute la force, pour toute la poésie que tu mets dans ma vie !

Paroisse, je t’aime pour l’espoir enclos en ton reliquaire de pierre !

Paroisse, tu seras ma dernière étape avant la grande !

Et quand Dieu me demandera : D’où es-tu ? je prononcerai ton nom avec tendresse et avec fierté, je le dirai, je le jetterai bien fort, comme un mot d’ordre, afin qu’on l’entende. Et tous ceux que j’y aurai nommés, dans cette paroisse, accourront à ma rencontre, et ils m’aideront à passer dans la paroisse définitive.

Je les ai gardés dans le temps. Ils me garderont dans l’éternité. »[1]

  1. Pierre l’Ermite. D’où viens-tu ?