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Monſieur, je ne vais jamais ſans cela.

Fenton.

Je le crois ; c’eſt votre profeſſion. (Il examine la plume, tandis que le Colonel change le bail contre un autre papier qu’il met ſur la table.)

Voilà, je penſe, un mauvais inſtrument ; mais elle eſt aſſez bonne pour ſigner mon nom. (Il ſigne.)

Le Colonel. (à part.)

Tu ne ſais guere ce que tu fais.

Fenton.

Voilà votre bail, Monſieur Jourdain. (Il lui donne un papier.) Allez ; retournez promptement à Coventry, & ayez bien ſoin de tout : j’enverrai le crieur pour faire enlever le corps. Partez ; je reconnoîtrai votre attention.

Le Colonel.

Oh ! Monſieur, je ne ſuis déjà que trop payé ; je vous remercie.