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viens. Eh ! bien, mon pauvre Jourdain, comment, & quand mon oncle eſt-il mort ?

Le Colonel.

Hélas ! il eſt mort Lundi dernier, à quatre heures du matin, & à deux heures il avoit ſigné ſon teſtament. Il me le remit entre les mains, avec ordre, ſitôt qu’il auroit les yeux fermés, de partir pour vous l’apporter auſſi vîte que je le pourrois : c’eſt ce que j’ai exécuté ; & le voici. (Il le donne à Fenton.)

Fenton.

Cela eſt très-bien : je le dépoſerai.

Le Colonel.

Mais il y a deux choſes qu’il a oublié d’y inſérer, & qu’il m’a chargé de vous dire ; il vous prie de les exécuter comme ſi elles étoient écrites dans ſon teſtament : c’eſt de faire tranſporter ſon corps à S. Paul en