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Friman.

Son nom eſt Jourdain.

Le Colonel.

C’eſt aſſez. (Trancar apporte les habits.) Mettons donc notre appareil de campagne.

Friman.

Ma foi, notre hôte, ta diligence & ta fidélité méritent bien que la nôce ſe faſſe chez toi la premiere nuit… Qu’en dites-vous, mon Colonel ? Il faut établir ici un fameux claub.

Le Colonel.

Si j’y en établirai un, je vous en répons, j’y amenerai tous officiers qui répandront ici auſſi aiſément leur argent, qu’ils verſent leur ſang pour le ſervice du Roi.

Trancar.

Bon, bon, mon Colonel, je vous ſerai obligé.

(On frappe à la porte.)