Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 1.djvu/228

Cette page n’a pas encore été corrigée

tems, ne pouvoit pas ſubſiſter ſans finir par une rupture. Il est bien plus convenable pour l’un & pour l’autre que nous avoüyons franchement que nous ne nous aimons point, au lieu d’affecter une fauſſe tendreſſe, & d’abuſer du nom de l’amour que nous ne pouvons apparemment ſentir l’un pour l’autre ; aucun de nous, je crois, ne peut manquer de trouver des engagemens plus agréables que ceux que nous aurions pû former ; je vous rends volontiers toute votre liberté : je n’ai jamais regardé la mienne bien engagée, & je crois que vous êtes bien de la même opinion ; ainſi nous n’avons rien à nous reprocher. Nous voici donc en état de ſuivre nos diffé-