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bles, les forces et les qualités que nous pouvons avoir acquises. Ce principe est encor d’accord avec le vœu de la nature, avec le sentiment de compassion que nous trouvons tous au fond de nos cœurs, comme la première de toutes les impressions morales.

Se soumettre à l’ordre établi par la loi, ou renoncer aux avantages qu’il nous procure, le respecter tant qu’il subsiste, ou que l’on n’aura point déterminé les auteurs ou les garans de la loi à en adopter un autre, est un principe qu’il suffit encore d’énoncer pour en faire sentir toute l’évidence ; et c’est sur ces trois principes que repose, ce me sem-