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actions, dont toutes les pensées, dont toutes les habitudes se dirigent vers un même but, la conservation et le perfectionnement de son être.

Cette dernière vue me paraît d’autant plus juste, que l’homme est, par sa nature même, dans un espèce de mouvement continuel dont le progrès tend nécessairement ou à le détruire, ou à le perfectionner.

De tous les êtres que nous connaissons, c’est sans contredit le seul qui se perfectionne ou se dégrade d’une manière aussi sensible, aussi marquée.

Il n’est point de vertus, je ne parle point ici de celles qui ne