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accord de toutes les parties, qui forme un ensemble heureux, un tout régulier, et le fait paraître à nos regards ce qu’il doit être, ni plus, ni moins ; cet accord est la perfection que nous cherchons dans les ouvrages de la nature et de l’art ; cet accord sublime est la vérité que nous cherchons dans nos pensées et dans nos calculs ; c’est la beauté qui captive nos désirs et nos affections ; c’est encore la source de cette bonté morale qui fait dans ce moment l’objet de nos recherches.

Aristote, Horace et tous ceux qui ont traité à leur exemple la théorie des beaux-arts, ont établi pour principe qu’un ouvrage