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lumière, mes yeux éblouis ne les aperçoivent jamais sans un ravissement d’amour et d’admiration.

Ah ! s’il était possible d’acquérir de plus vives certitudes sur des objets qui surpassent de si loin toutes les mesures de l’intelligence humaine, les paierait-on trop du sacrifice de tous les biens que nous permet d’espérer le cercle étroit de notre destinée actuelle ?

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On pensera peut-être qu’il est encore d’autres sentimens naturels dont j’aurais dû parler ici, tels que la pudeur, la piété filiale,