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n’eût connu ni bonheur, ni vertu !
Quand tout semble isoler l’homme, c’est ton pouvoir qui le rapproche de ses semblables, qui réveille sa sensibilité, qui ranime en lui cet instinct céleste qui le dispose à la douceur, à la bienveillance, à la pitié. Amour, nous te devons un instinct plus nécessaire encore à notre bonheur, à la perfection de notre être.
Ce que nous appelons bonheur, qu’est-il autre chose qu’un sentiment plus vif, plus pur, plus étendu de notre existence ? C’est le charme de l’amour qui le fit éprouver à l’homme pour la première fois ; c’est ce charme divin