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naturelle à nous identifier avec ce qui nous touche et nous intéresse ; il en dépend comme la pitié que nous inspire la vue d’un être qui souffre. Cette disposition est ce qu’on a voulu exprimer, je pense, par le mot sympathie.

Il est des sympathies qui ont une grande force, parce qu’elles sont subites, imprévues ; il en est d’autres qui ne naissent que d’une longue habitude.

Ceci nous conduit à parler de l’amour, de l’amitié, du patriotisme, de la religion.

L’amour n’est d’abord sans doute qu’un besoin physique ; mais qu’il devient aisément un besoin du cœur ! Ce passage est