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pas altéré nos affections naturelles, si ces affections, ou trop exaltées ou trop affaiblies par des habitudes vicieuses, n’avaient pas corrompu à leur tour nos idées et notre jugement.
Aujourd’hui le seul moyen peut-être de rectifier nos idées et nos affections, c’est de tâcher d’abord d’en faire la distinction la plus exacte, pour les observer isolées les unes des autres, et les comparer ensuite de nouveau. Après les avoir dépouillées de leurs rapports factices, nous verrons plus clairement quels sont leurs rapports naturels.
C’est ainsi qu’en chimie l’on