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bition, sera toujours peu nombreuse ; il est plus de conditions dont l’avarice pourrait être la ressource, sans l’inconvénient trop funeste de nous isoler au moment où nous avons le plus grand besoin de nous attacher tout ce qui nous entoure. Peut-être n’est-ce que pour égayer le soir de la vie, qu’on est excusable d’avoir été avare ; devenu vieux, pourquoi le serait-on encore ? Il est tems alors de réaliser les fonds que l’on avait mis en réserve, et la seule manière de les réaliser qui convienne à ce dernier âge, est de les faire servir au bonheur de ceux qui méritent notre tendresse, de ceux dont le souvenir