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CHAPITRE XLIII.

Jeunesse.



Quel âge heureux que celui où jouissant de toute la plénitude de notre être, l’horizon de la vie nous paraît immense, celui de nos connaissances sans bornes, où toutes nos passions, toutes nos idées, tous nos goûts, tous nos sentimens semblent animés de cette première sève qui répand au printems sur la nature entière une fraîcheur si vive, et si brillante !

Le plus grand reproche que l’on soit tenté de faire aux pro-