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sir, l’élève en quelque manière au-dessus de lui-même.

Je sais encore que lorsque nos maux nous deviennent tout-à-fait insupportables, ils ne sont pas loin de leur terme.

Mais combien toutes ces ressources de la pensée sont faibles, tristes, insuffisantes !

Il est dans cette vie des peines cruelles qui portent le caractère d’une fatalité inévitable.

Il est encore une foule de maux qui ne sont nullement en proportion avec les fautes, les négligences ou les faiblesses qui nous les ont attirés.

Que dirai-je donc à l’homme qui souffre, qui souffre sans l’a-