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La violence est le délire du pouvoir ; la colère est l’ivresse de la violence ; ce qui donne à l’homme un sentiment si vif de ses forces n’a qu’un charme trop puissant, quelque tristes, quelque funestes qu’en soient les suites.

Ne vous flattez point que les meilleures raisons du monde l’emportent jamais sur la colère ; souvenez-vous du trait sublime de Pascal : La violence et la vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre.