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CHAPITRE XV.

Richesse, Pauvreté, Avarice.



Puisqu’il n’est point de jouissance du cœur, des sens, de l’esprit, de l’imagination, que l’on puisse suppléer à force de richesses, peut-être même aucune que l’on ne puisse obtenir sans leur secours, il est démontré, ce me semble, que la richesse ne saurait être regardée comme un premier moyen de bonheur.

Suivant les circonstances ou la disposition de ceux qui les possèdent, je crois qu’il est une