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de si belles espérances ! Cependant vous persuaderez avec peine à de certains esprits que des générations entières dévouées depuis l’âge de dix-huit à vingt-cinq ans aux fatigues et aux jouissances de la guerre, soient fort heureusement disposées à faire courir les lettres et les arts.

A. Mais quand la paix sera faite, ou la révolution finie....

B. Vous espérez donc qu’elle finira..... Eh ! bien, alors, le ciel sait ce que nous deviendrons. En attendant, lorsque je réfléchis sur les vingt dernières années qui précédèrent la révolution, ce n’est pas, je vous l’avoue, de lumières, d’arts, de connaissances, de culture, de philosophie dans votre sens, ni de liberté dans le mien, que paraissait manquer le midi de l’Europe.

A. Et que lui manquait-il donc