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CHAPITRE VIII.


Catastrophe imprévue.




Peu de jours après son arrivée, il me manda qu’il était moins bien qu’à son départ. Une seconde lettre accrut encore mes inquiétudes ; malgré sa défense, rien ne pouvait plus m’empêcher de le suivre, lorsque je reçus la nouvelle atterrante de sa mort et ces dernières lignes écrites de sa main. Je les ai toujours portées sur mon cœur ; les voici, mes larmes ne les ont point encore effacées.

« Tout est fini pour moi, ma chère Betzi. Je ne méritais peut-être pas le bonheur que le ciel me ravit. Je mourrais inconsolable si l’ami