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CHAPITRE VII.
Souvenirs mélancoliques.
Que de motifs pour bénir ma destinée,
si de cruels souvenirs ne m’avaient
reproché trop souvent que j’en
jouissais aux dépens de l’être le plus
sensible, le plus généreux, de l’être
à qui je devais une grande partie de
mon bonheur, et sur-tout le charme
céleste des sentimens qui m’en avaient
rendu susceptible ! Dans la solitude,
au milieu des distractions les plus aimables,
dans mes rêves, dans le
ravissement même des plus douces
jouissances, elles retombaient sur mon
cœur avec un poids brûlant, ces paroles
répétées tant de fois : « N’est-ce