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CHAPITRE VII.


Douce illusion.




Séligni fut assez long-temps en possession de tout ce qui peut enchanter la vie ; ses sens étaient réveillés sans cesse par les plus douces jouissances, son imagination se sentait entraînée par le plus vif intérêt, et son cœur n’éprouvait aucun trouble. Il avait une maîtresse et n’avait point de liens, du moins ne pouvait-il encore les appercevoir ; il ne voyait l’aimable Betzi que pour lui porter du bonheur ou pour le retrouver chez elle ; aucun engagement ne les liait l’un à l’autre ; ce n’était, pour ainsi dire, que le nœud de la veille qui semblait en former un nouveau