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La seconde est le principe funeste de ce déluge de crimes et de tourmens que le fanatisme et la superstition répandirent sur la terre, depuis la naissance du monde jusqu’à nos jours.

La troisième est celle qui renfermée dans de justes bornes, dirigée avec sagesse, et soutenue de l’appareil d’un culte imposant, peut avoir sur le repos et le bonheur de nos institutions sociales l’influence la plus salutaire et la plus active.

Les opinions religieuses les plus bizarres et les plus sublimes, les sentimens religieux les plus communs et les plus singuliers, tous les mystères de la théologie la plus élevée et de la superstition la plus puérile, ont un rapport étonnant avec les mystères de l’amour le plus pur et ceux du plus grossier.