ânyaḥ « autre », dat. anyásmai, loc. anyásmin ; le latin alius, génit. alius, etc. ;
le mot signifiant « un », mi մի, génit. mioy միոյ, dat. loc., locatif}} mium միում ; mais il y a une autre forme concurrente très anomale pour le génitif, mioǰ միոջ, et c’est de là qu’est tiré l’ablatif mioǰe միոջե ; cette finale -oǰ –ոջ est la même qu’au locatif tełwoǰ տեռւոջ (cf. § 31, observ. 6 ; et § 39) et au génitif-datif-locatif knoǰ կնոջ (v. § 52). Pour la flexion de démonstratif, cf. lat. ūnus, ūnius, skr. ékaḥ, loc. ékasmin, etc. ;
les adjectifs en -in –ին, comme aṙaǰin աոաջին « premier », locatif aṙaǰnum առաջնում, cf. le datif skr. púrvasmai « pour le premier » ; et de là d’autres ordinaux qui ne sont pas thèmes en -o-, ainsi erkrordum երկրորդում « second » (au locatif). Au contraire aǰ աջ « droit », gén. aǰoy աջոյ, dat. loc. aǰum աջւմ, abl. aǰmë աջմէ, n’a pas agi sur aheak ահեակ « gauche », qui n’est pas thème en -o-.
En arménien classique, la désinence -um –ում n’a pas franchi ces limites ; néanmoins on trouve déjà chez un écrivain aussi pur qu’Eznik : i hnumn ew i norums ի հնւմն եւ ի նորումս « dans l’ancien et le nouveau (Testament) ».
La désinence -um –ում s’est étendue ensuite en fonction de locatif ; elle fournit des locatifs à des substantifs quelconques dans le langage spécial des traductions philosophiques, et aujourd’hui dans les dialectes orientaux.
59. — Flexion.
1re pers. sing. | 2me pers. sing. | 1re pers. plur. | 2me pers. plur. | |
Nom. | es ես | du դու | mek‘ մեք | duk‘ գուք' |
Gén. | im իմ | k‘o քո | mer մեր | jer ձեր |
Acc. loc. | is իս | k’ez քեզ | mez մեզ | jez ձեզ |
Dat. | inj ինձ | k’ez քեզ | mez մեզ | jez ձեզ |
Abl. | inēn ինէն | k‘ēn քէն | mēnǰ մէնջ | jēnǰ ձէնջ |
Instr. | inew ինեւ | k‘ew քեւ | mewk‘ մեւք | jewk‘ ձեւք |
L’interprétation des formes de pronoms personnels est difficile dans toutes les langues indo-européennes parce que ces pronoms