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ouvrage. L’Anzeiger annexé à la revue Indogermanische For schungen donnait la liste des travaux publiés sur la grammaire comparée de l’arménien chaque année depuis 1891 ; les mêmes indications se trouvaient aussi dans l’Orientalische Bibliographie (depuis 1888). Maintenant il convient de recourir à l’Indogermanisches Jahrbuch im Auftrag der indogermanischen Gesellschaft, à partir de 1913, où la bibliographie des travaux sur l’arménien est indiquée d’une façon exacte et complète. Parmi les travaux publiés en arménien, il convient de citer surtout ceux de M. Adjarian, notamment un important article sur le redoublement, paru dans le Handēs Amsoreay 1899, p. 202 et suiv.

Sur les influences caucasiennes en arménien, voir G. Deeters, Armenisch und Südkaukasisch, Leipzig 1927.

Sur les destinées de l’arménien après la période classique, outre de nombreux articles dans des périodiques arméniens (notamment dans le Handēs Amsoreay de Vienne) voir : Այտընեան, Քննական քերականութկւն արդի Հայերէն լեզուի (Vienne 1866) ; Karst, Historische Grammatik des Kilikisch-Armenischen, Stras bourg 1901 (avec une bonne bibliographie des travaux antérieurs ; voir le compte rendu de Hübschmann, Indogermanische Forschungen, Anzeiger XII, p. 46 et suiv.) ; Мсеріанцъ, Этюды по армянской діалектологій, Moscou 1897 et 1901 (cet ouvrage reprend l’histoire des faits modernes depuis l’indo-européen et doit par suite être joint à la bibliographie précédente de la grammaire comparée) ; Աճաոեան, Քննութիւն Ղարաբղի բարբառին (Vagharshapat 1899, extrait de l’Ararat) ; Քննութիւն Նոր-Նախիջեւանի (խրիմի) բարբառին (Érivan 1925) ; Քննութիւն Արաղայի բարբառի (Érivan 1926) ; Քննութիւն Ագուլիսի բարբառի (Érivan 1935). Pour la dialectologie de l’arménien moderne, on consultera avec fruit Adjarian, Classification des dialectes arméniens, Paris 1909.

Les moyens dont on dispose pour étudier l’arménien classique sont défectueux. La grammaire de Petermann (Brevis linguae arme niacae grammatica, dans la Porta linguarum orientalium, 2me édition, 1872), celle de Lauer (Vienne 1869), traduite en français et revue par Carrière (Paris 1883), et celle de Kainz (Vienne 1891) sont trop sommaires et ne donnent pas sur tous les points une idée exacte