Eh bien alors, pourquoi ?
C’est la fatigue… parce que madame est plus court que mademoiselle… c’est la fatigue.
La fatigue… qu’est-ce que vous avez donc fait pour être si fatigué ?
Ce que j’ai fait ?
Eh oui !
Ah ! bien, par exemple !… Est-ce que vous m’avez laissé un moment de repos depuis ce matin ! Est-ce qu’il n’a pas fallu bêcher, sarcler, arroser.
Eh bien, puisque vous êtes garçon jardinier.
Ça, c’est vrai, je suis garçon jardinier (Baladon regarde tendrement mademoiselle Paturelle, celle-ci lui fait signe de se contenir. — A part.) Et c’est une bien mauvaise idée que j’ai eue là, de me faire garçon jardinier dans un pensionnat de jeunes filles… l’intention était bonne, mais si j’avais su…
Qu’est-ce que vous dites ?…
Je ne dis rien… (Regardant les pensionnaires.) Elles sont toutes plus gentilles les unes que les autres, et n’avoir pu glisser un mot !
Il cherche à se rapprocher des jeunes filles.
Mais, ne me regardez donc pas comme ça, et cachez cette clef, vous allez me compromettre. (Courant après Friquet). Eh bien, où allez-vous donc ! vous n’avez rien à faire par là.
Ah ! je croyais que vous m’aviez dit…