Page:Meilhac et Nuitter - Vert-Vert.pdf/32

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
PATURELLE, se séparant vivement de Baladon.

Madame…

BATHILDE.

Charmante… cette pose… pleine d’abandon…

MIMI.

Il faudra me l’enseigner, monsieur Baladon…

BALADON.

Mademoiselle… je…

PATURELLE.

Ne répondez pas, s’il plait à ses dames de voir des choses qui ne sont pas… libre à elles… Venez donner votre leçon, monsieur Baladon, la leçon des petites. Vous, mademoiselle Mimi, vous devriez être à la classe de dessin ; quant à vous, mesdames, vous ne suivez, je crois, ni le cours de dessin, ni le cours de M. Baladon.

BATHILDE.

Non, mademoiselle, nous ne suivons pas le cours de M. Baladon, mais s’il voulait bien nous donner, comme à vous, quelques leçons particulières ?…

BALADON.

Mademoiselle…

BATHILDE.

Ne répondez pas, monsieur Baladon. (A Bathilde.) Ce n’est pas de leçons de danse que vous avez besoin, madame…

BATHILDE.

Et de quelles leçons, s’il vous plaît, mademoiselle ?

PATURELLE.

De leçons de convenances, madame.

BATHILDE.

Ce n’est pas à vous que je m’adresserais pour les prendre, mademoiselle…

On entend de nouveau la cloche.

PATURELLE.

La cloche… Venez, monsieur Baladon… je vais, moi, me plaindre à la directrice.

Elle sort avec Baladon.