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BALADON, avec fermeté.

Ai-je des droits ?

PATURELLE.

Vous en avez ! Mais vous-même tout à l’heure avez reconnu que la prudence exigeait…

BALADON.

Et je reconnais encore ! Mais vous, de votre côté, vous devez reconnaître qu’il est bien désagréable pour un mari qui aime, qui se croit aimé…

PATURELLE, avec reproche.

Qui se croit ?…

BALADON.

Eh bien ! oui ! aimé ! mais il est bien désagréable de se trouver avec sa femme deux fois par jour seulement ; une première fois le matin, à la leçon des petites ; une seconde fois le soir, à la leçon des grandes. Dites-moi, ma chère, ne reconnaissez-vous pas vous-même, que cela est un peu ?…

PATURELLE.

Je le reconnais.

BALADON.

Et… jamais vous n’avez pensé au moyen de remédier…

PATURELLE, avec élan.

Et… si j’y avais pensé…

BALADON, bondissant.

Ah !

PATURELLE.

Prenez garde, imprudent ! Prenez garde…

BALADON.

Ai-je bien entendu ?

PATURELLE.

Oui !…

BALADON.

Ah !…

DUO.
PATURELLE.
––––––Tenez, méchant, prenez cela.