Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VIII.djvu/433

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
MÉTELLA.

Et pourquoi est-il allé à Beauvais ?

ALEXANDRE.

Écoutez-moi, madame, je vous en prie, écoutez-moi avec attention… Hier soir, monsieur était là… bien tranquille… près de moi… il s’habillait pour aller prendre une tasse de thé chez madame, quand tout à coup… paf !…

MÉTELLA.

Qu’est-ce qui arrive ?

ALEXANDRE.

Une dépêche télégraphique, que lui envoyait son oncle de Beauvais… Il est enrhumé, cet oncle de Beauvais, il est enrhumé… et, dès qu’il est enrhumé, il veut qu’on aille le voir… Alors monsieur est parti tout de suite… parce c’est un oncle à héritage… et vous devez comprendre… à cause…

MÉTELLA, regardant autour d’elle.

Qu’est-ce que c’est tout ça ?…

ALEXANDRE.

Tout ça ?…

MÉTELLA.

Oui…

ALEXANDRE.

Comment ! madame ne voit pas ?…

MÉTELLA.

Je vois que ce sont des appareils de photographie.

ALEXANDRE.

Madame voit très bien : ce sont des appareils…

MÉTELLA.

Eh bien ?…