Un salon chez M. de Gardefeu. — Porte d’entrée au fond ; à droite et à gauche, portes donnant dans l’appartement ; en pans coupés, de chaque côté de la porte d’entrée, des fenêtres. — Grand désordre dans le salon ; à droite, bien en évidence, contre le mur, un grand châssis contenant une peinture en grisaille, qui représente une forêt avec un torrent et des rochers ; ce châssis est monté sur des roulettes. — Au fond, à gauche, un marchepied à double rampe, haut de cinq ou six degrés.
Scène PREMIÈRE
Alexandre est assis dans un fauteuil. Coup de sonnette.
Je m’y attendais !… je m’y attendais !… C’est le dix-huitième depuis ce matin… On doit être fatigue, en bas, de tirer le cordon comme ça !…
La porte du fond s’ouvre : entre le premier commissionnaire, une enseigne sous le bras.
On m’a dit d’apporter ça chez M. de Gardefeu.
Qu’est-ce que c’est ?
C’est une enseigne, monsieur.