Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VIII.djvu/237

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LE COMMISSAIRE, à la sentinelle et à deux archers qui se promènent.

Laissez entrer mademoiselle Toinon… Je cours chez le lieutenant de police… Flammèche, Délicat, veillez sur le prisonnier… Oh ! quelle journée !… Adieu, messieurs les pages.

Il sort.


Scène VI

FLAMMÈCHE, DÉLICAT, RAVANNES, les Pages, TOINON.
UN PAGE.

Pauvre fille !… il faudrait lui rendre son amoureux !

UN AUTRE PAGE.

Elle est jeune…

RAVANNES.

Elle est jolie…

UN PAGE.

Il faut la recevoir alors, et la recevoir comme nous recevons les femmes jeunes et jolies.

TOUS.

Allons la recevoir !

Entre rapidement Toinon.

TOINON.

Monsieur le commissaire ?… Où est le commissaire ? où est le commissaire ?…

TOUS.

Voyons, voyons, calmez-vous !…

TOINON.

On m’a pris mon amant, il faut qu’on me le rende !