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COQUEBERT, au commissaire.
Votre homme n’est pas là, je n’ai rien à vous dire.
MARGOT.
Je respire !
BERNADILLE.
Je respire !
LE COMMISSAIRE, parlé.
Ils se moquent de moi, mais je les repincerai.
LE CHŒUR.
Fut-il jamais situation.
Etc.

Sortie du chœur. — De tous les mitrons, un seul est resté : c’est Bernadille. Le commissaire s’approche de lui Bernadille tire son bonnet et lui envoie, comme par mégarde, un nuage de farine en pleine figure.


Scène IX

Les Mêmes, moins les Mitrons et les Boulangères.
LE COMMISSAIRE.

Ils auront beau faire, je les repincerai !… Qu’est-ce que vous faites là, monsieur Flammèche ?

Flammèche avait tiré une corde de sa poche et se préparait à lier les mains de Coquebert.

FLAMMÈCHE.

J’allais reficeler monsieur…

LE COMMISSAIRE, à Flammèche.

Mais non, mais non, monsieur est libre. Que veux-tu que nous fassions de cet imbécile ? (Bas.) C’est à Toinon qu’il faut nous attacher : avec Toinon, nous arriverons à quelque chose. (A la boulangère.) Sans adieu, la boulangère ! En route, Flammèche !

Il aperçoit Délicat qui, sur le devant de la scène, tout entier à sa préoccupation, se parle à lui-même.