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Qu’il est pon, le fin qu’on poit là ?… »
Tranquillement ch’filais mon ferre,
À la santé d’montsir le commissaire.
LE COMMISSAIRE, plus occupé à regarder la fenêtre de Toinon que le suisse.
Il est fort honnête, vraiment,
Et, de plus, c’est un très bel homme…
Oui, vraiment, c’est un très bel homme…

A Margot.

Je vous en fais mon compliment !
BERNADILLE, au commissaire.
Vous êtes trop poli, vraiment !
LE COMMISSAIRE.
Je vous en fais mon compliment…
COUPLETS.
MARGOT.
I
N’est-ce pas que c’est un bel homme,
Tout reluisant comme un soleil.
Et qu’on irait d’Paris à Rome
Avant d’en trouver un pareil ?

Avec amour.

Il m’coût’cher, mais il vaut son prix :
Aussi j’défi’qu’dans tout Paris,
J’défi’qu’on puisse
Trouver un suisse,
Un suisse,
Qui puisse
Rivaliser avec mon suisse !
TOUT LE MONDE.
J’défi’qu’on puisse
Trouver un suisse,
Un suisse
Qui puisse
Rivaliser avec son suisse !

Délicat et Flammèche entrent dans le cabaret.