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MERCÉDÈS.

Elle en est folle !

FRASQUITA.

Et son ancien amoureux, José, sait-on ce qu’il est devenu ?

LE LIEUTENANT.

Il a reparu dans le village où sa mère habitait… L’ordre avait même été donné de l’arrêter ; mais, quand les soldats sont arrivés, José n’était plus là…

MERCÉDÈS.

En sorte qu’il est libre ?

LE LIEUTENANT.

Oui, pour le moment.

FRASQUITA.

Hum ! je ne serais pas tranquille, à la place de Carmen, je ne serais pas tranquille du tout.

On entend de grands cris au dehors, des fanfares, etc., etc. C’est l’arrivée de la cuadrilla.
CHŒUR

Les voici ! voici la quadrille,
La quadrille des toreros !
Sur les lances, le soleil brille ;
En l’air, toques et sombreros !
Les voici ! voici la quadrille,
La quadrille des toreros !

Défilé de la cuadrilla. — Pendant ce défilé, le chœur chante le morceau suivant :
Entrée des alguazils.

Voici, débouchant sur la place,
Voici d’abord, marchant au pas,
L’alguazil à vilaine face…
À bas ! à bas ! à bas ! à bas !

Entrée des chulos et des banderillos.

Et puis saluons au passage,
Saluons les hardis chulos !
Bravo ! vivat ! gloire au courage !…
Voici les banderilleros !