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REPRISE EN CHŒUR
Y a des gens qui se dis’nt Espagnols,
Etc.

Reprise de la danse.

LA PRINCESSE, avec dignité.

N’est-ce pas ici que l’on devait nous attendre ?

GLORIA-CASSIS.

Si fait, princesse.

LA PRINCESSE.

Eh bien, mais… je ne vois personne !

LE PRÉCEPTEUR.

Moi non plus, je ne vois personne… et je la trouve raide !

ADOLPHE.

Le fait est que c’est indécent !

GLORIA-CASSIS.

Jamais on ne s’est moqué à ce point de la morgue espagnole !

LE PRÉCEPTEUR.

Il faut voir cela, il faut voir… (Il crie, à la porte de l’auberge.) Holà ! holà !… Est-ce qu’il n’y a personne ?…

Tous les Espagnols remontent, regardant l’auberge et attendant.

FALSACAPPA, dans l’auberge.

On y va ! on y va !

GLORIA-CASSIS, offusqué.

Comment, on y va ?

Une des fenêtres de l’auberge s’ouvre, et l’on voit paraître sur le balcon Falsacappa en train de s’habiller. — Il a déjà l’habit et la cuirasse du capitaine. — À sa vue, tous les Espagnols lèvent le nez en l’air et restent ainsi jusqu’à ce qu’il se retire.

FALSACAPPA.

Mesdames, messieurs, j’ai bien l’honneur… Mais