Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, V.djvu/414

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
402
LE BRÉSILIEN.
RAFAELI, indiquant la porte dit premier plan à gauche et celle du troisième plan à droite.

Par ici, vous tournerez de gauche à droite.

GRELUCHE.

Bien !

NINETTE, indiquant la porte du premier plan à droite et celle du troisième plan à gauche.

Et par là, de droite à gauche.

GRELUCHE.

Parfaitement… (Avec éclat.) La chasse à l’homme ! la chasse à l’homme ! Ah ! tu veux du Brésilien, tu en auras !… (Criant et reprenant l’accent étranger.) Je vous dis, madame, que c’est un faux coiffeur et, qu’il n’est pas parti.

RAFAELI.

Prince, je vous jure…

GRELUCHE, montrant la porte du troisième plan à droite,

Ah ! dans ce cabinet… il doit être là !

RAFAELI.

Mais, prince ?…

GRELUCHE.

Laissez-moi, il me le faut mort ou vif.

Il entre dans le cabinet et l’on entend un grand bruit, la voix de Greluche et les cris de Blancpartout.
RAFAELI, riant.

Je crois qu’il en aura pour ses vingt-cinq louis.


Scène XVIII

Les Mêmes, BLANCPARTOUT.
BLANCPARTOUT, rentrant précipitamment par le premier plan à droite.

Je suis un homme aimé !… où me cacher, madame, où me cacher ?…