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ACTE TROISIÈME
C’est la faute à la Périchole :
Le satin, les atours,
Les bijoux, le velours !
Elle était grise, elle était folle !…
Mais, hélas ! pauvre enfant !
La voilà maintenant
Plus malheureuse que naguère !
Profitons sagement
D’un tel enseignement,
N’ayons pas la tête légère.
MASTRILLA.
Et si jamais notre doux maître,
Si notre doux maître, un jour,
Avait l’aplomb de se permettre
De nous parler de son amour…
BERGINELLA.
Nous aurions bien plus de sagesse !
Et nous ferions, sur ma foi !
Avec beaucoup de politesse,
La révérence au vice-roi.
GUADALENA.
Car, vrai, cela passe trop vite
Une fortune à la cour !
Le règne de la favorite
N’aura pas duré plus d’un jour !
Rentrent Don Pedro et Panatellas à la tête de leurs patrouilles. Derrière les patrouilles, le populaire.
REPRISE GÉNÉRALE.
Les bandits
Sont partis, etc.
Entre le vice-roi, suivi de ses pages.

Scène II

Les Mêmes, DON ANDRÈS.
DON ANDRÈS.

Ils sont pris, n’est-ce pas ?

DON PEDRO.

Altesse !…