Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, V.djvu/250

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
238
LA PÉRICHOLE
DON ANDRÈS.

Eh bien, ces notaires ?…

Don Pedro se contente de sourire et d’incliner la tête, pour faire comprendre qu’ils ont consenti enfin. Tout en souriant, il s’approche de Panatellas et lui donne une tape sur le ventre. — Don Andrès est rentré dans sa maison.

PANATELLAS.

Eh bien, monsieur !…

DON PEDRO.

Pardonne-moi, Miguel, j’en mourrais d’envie !


Scène XIV

DON PEDRO, PANATELLAS, Foule de Péruviens et d’Indiens, arrivant de tous côtés, les Trois Cousines, sortant de leur cabaret, puis les Deux Notaires, puis DON ANDRÈS, puis LA PÉRICHOLE, et enfin PIQUILLO.
FINALE.
CHŒUR.
Holà ! hé !… holà de là-bas,
Venez vite… pressez le pas.
On dit que, pour nous amuser,
Deux personnes vont s’épouser,
Et qu’à leur santé l’on boira,
Sans avoir à payer pour ça.
Holà ! de là-bas, venez tous
Boire à la santé des époux !
Don Pedro va chercher les deux notaires, qui paraissent à la porte de la maison du fond suivis de leur clercs.
GUADALENA.
Voici les notaires !… paix là !
Les deux notaires, les voilà !
BERGINELLA.
Accompagnés de leurs deux clercs.