Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, V.djvu/244

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
232
LA PÉRICHOLE
GUADALENA, vivement.

Ah ! ce n’est pas notre faute, seigneur… Nous lui avons offert…

PANATELLAS.

Bien ! bien ! (À Piquillo.) Un mot seulement… es-tu marié ?

PIQUILLO, encore étourdi.

Hé ?…

PANATELLAS.

Es-tu marié ?

PIQUILLO.

Non.

PANATELLAS, aux trois cousines.

Emmenez-le chez vous, alors, et faites-le revenir à lui… donnez-lui à boire… j’irai lui parler tout à l’heure.

Berginella et Guadalena font lever Piquillo et le soutiennent.
PIQUILLO, emmené, ou, pour mieux dire, emporté par Guadalena et Berginella.

Qui est-ce qui a donné un coup de pied dans l’escabeau ?… ça n’est pas moi !… ça n’est pas moi !…

Il entre dans le cabaret avec Guadalena et Berginella. — Mastrilla remet le tabouret à sa place ; Don Andrès sort de sa petite maison.

Scène XIII

MASTRILLA, PANATELLAS, DON ANDRÈS, puis DON PEDRO, ensuite GUADALENA et enfin BERGINELLA.
DON ANDRÈS, vivement à Mastrilla.

Du malaga !… Vite, la fille, apportez-nous du malaga !

MASTRILLA, riant.

Oui, monsieur le docteur.

Elle entre dans le cabaret.