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LA PÉRICHOLE
PIQUILLO.

C’est probable.

LA PÉRICHOLE.

Qu’est-ce que tu as, toi ?

PIQUILLO, cherchant dans sa poche.

Moi, je n’ai rien.

LA PÉRICHOLE.

Ce n’est pas assez.

PIQUILLO.

Et toi, qu’est-ce que tu as ?

LA PÉRICHOLE.

Moi, j’ai… je commence à avoir un peu d’appétit…

PIQUILLO.

C’est trop.

LA PÉRICHOLE.

Je le sais bien que c’est trop, mais ce n’est pas ma faute…

PIQUILLO.

Ô mon amante !

LA PÉRICHOLE, se jetant dans ses bras.

Ô mon amant !

PIQUILLO.

Tu m’aimes, au moins ?…

LA PÉRICHOLE.

Oui, je t’aime !…

PIQUILLO.

Puisqu’il ne nous reste plus l’un à l’autre que toi à moi, et moi à toi… dis-le-moi encore une fois, que tu m’aimes…

LA PÉRICHOLE.

Eh ! oui… je t’aime !…