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ACTE DEUXIÈME
Un salon chez Gardefeu. — Portes au fond, à droite et à gauche.
Scène PREMIÈRE
ALPHONSE, puis FRICK, puis GABRIELLE.
ALPHONSE.
Ah çà ! mais, le train de Trouville est en retard, il parait… Monsieur m’avait dit qu’il rentrerait tout de suite… (On sonne.) Ah ! c’est lui… (Il ouvre la porte du fond.) Non, c’est Frick, le bottier.
FRICK, portant à la main une paire de bottes d’homme et une de femme. — Accent allemand très marqué.
Oui, c’est moi.
ALPHONSE.
Bonjour, monsieur Frick. Monsieur de Gardefeu n’est pas ici, mais il va rentrer.
FRICK.
Mon ami…
ALPHONSE.
Qu’est-ce que c’est ?
FRICK.
Je vous en prie, laissez-moi…
ALPHONSE.
Comment ?