KERGAZON, incrédule. Oh !
HENRIETTE. Si je promettais d'être douce, réservée, affectueuse sans importunité... Si je promettais de prendre ma part de vos travaux... (Avec effort.) de m'intéresser aux troubadours ?
KERGAZON. J'ai fait tout à l'heure une découverte importante... j'ai découvert qu'il y en avait à cheval.
HENRIETTE. A cheval !... C'est prodigieux !... Vous voyez, je m'intéresse déjà.
KERGAZON. Pourquoi ne m'avez-vous pas toujours parlé ainsi ?
HENRIETTE. Pourquoi ?...
KERGAZON. Oui.
HENRIETTE, avec tendresse. Parce que je ne vous connaissais pas, alors.
KERGAZON, ému. Henriette !
HENRIETTE. Parce que je ne savais pas... parce que je n'avais pas comparé... ah ! (Elle embrasse son mari deux ou trois fois.) Vous ne pouvez pas vous figurer comme vous gagnez à la comparaison... (Kergazon cherche à se dégager.) Où allez-vous ?
KERGAZON. Là-haut... Je vais congédier la jeune personne...
HENRIETTE, calme. Elle a dit qu'elle n'était pas pressée.