Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/236

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
La Grande-Duchesse.

Vraiment ?… et vous gagneriez la bataille ?…

Fritz.

Ou je la perdrais… tout comme un autre.

La Grande-Duchesse.

Baron de Vermout-von-bock-bier ?…

Fritz.

Altesse ?…

La Grande-Duchesse.

Que le ciel favorise le succès de vos armes !… À partir de ce moment, vous êtes le général en chef de mes armées !

Fritz, à Boum.

À moi le panache, monsieur !

Boum.

Mille millions… !

Puck le calme, lui enlève le panache et le met au chapeau de Fritz. — Boum désespéré met à son chapeau le simple plumet qui surmontait le chapeau de Fritz.

Fritz, à Boum.

Hou ! le mauvais soldat !…

Boum, voulant s’élancer.

Oh !…

Puck, passant à la gauche de Boum, bas.

Contenez-vous… Nous sommes trois qui avons à nous venger… et nous nous vengerons…

La Grande-Duchesse

, regardant Fritz.

Ah ! qu’il est bien !… qu’il est bien !… Général Fritz… je veux à l’instant vous faire reconnaître par l’armée… Faites mettre sous les armes l’armée entière, général Boum…