Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/21

Cette page n’a pas encore été corrigée

HENRIETTE. A moi?...

KERGAZON . Oui, madame, à vous. (Rentre Joseph apportant le chapeau, les gants et une vaste pelisse ornée de fourrures. Kergazon endosse la pelisse.) Si notre oncle le chevalier vient pour me voir, vous aurez la bonté de m'excuser...

HENRIETTE. Ah ! ah !... notre oncle le chevalier ! En voilà un, encore, dont la conversation est agréable !... Il est sourd comme un pot, notre oncle le chevalier... sourd comme un pot !

KERGAZON, à Boisgoinmeux. Merci encore une fois. On vous verra demain?

BOISGOMMEUX. Non, pas demain. Je pars ce soir même pour ma terre de la Serpolette et je compte y rester un bon mois.

Henriette se redresse brusquement et regarde Boisgommeux.

KERGAZON, serrant la main de Boisgommeux. Dans un mois alors. (A demi-voix.) 17, rue de l'Arcade.

BOISGOMMEUX. Non, 117.

KERGAZON, sort en répétant à voix basse. 117, rue de l'Arcade, Marguerite Lamberthier.

SCENE II HENRIETTE, BOISGOMMEUX.

HENRIETTE, se levant. Ou'est-ce que vous venez de dire?... Vous partez ce soir pour la Serpolette?