Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/198

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Fritz, à part.

Bon ! J’étais sûr que ça allait tomber sur moi !…

Boum.

Fusilier Fritz, venez ici.

Fritz, s’approchant.

Général ?…

Boum.

Mauvais soldat !…

Fritz.

Je sais bien d’où ça vient, tout ça…

Boum, fronçant le sourcil.

Qu’est-ce que vous dites ?

Fritz.

Je dis que je sais bien d’où ça vient, tout ça… c’est des histoires de femmes.

Boum.

Comment ?…

Fritz.

C’est parce que vous avez fait la cour à la petite Wanda…

Boum.

Pas du tout !

Fritz.

Je vous demande bien pardon… vous lui avez fait la cour… et elle n’a pas voulu de vous, parce qu’elle est amoureuse de moi… et voilà !…

Boum, à part.

O fureur !

Fritz.

Elles ont mauvais goût, les femmes : elles aiment mieux le jeune soldat que le vieux chef.