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HÉLÈNE.
Soit, je répondrai ; mais n’oubliez pas, vous qui m’accusez, n’oubliez pas, en parlant, que c’est à moi que vous devez la couronne de Sparte.
MÉNÉLAS.
Ça, c’est vrai, je me plais à le reconnaître… je vous dois la couronne de Sparte.
HÉLÈNE.
Eh bien, alors ?…
MÉNÉLAS.
Mais, si ça continue, cette couronne, je serai obligé de la tenir à la main, ne pouvant plus la porter sur ma tête.
AGAMEMNON.
Ah ! très drôle !…
MÉNÉLAS, flatté.
N’est-ce pas ?
CALCHAS.
Très drôle… très drôle !…
AGAMEMNON.
La plaisanterie est vieille, mais présentée d’une façon neuve…
HÉLÈNE, à Ménélas.
De quoi m’accusez-vous, enfin ?
MÉNÉLAS.
La facétie amère à laquelle je me suis laissé aller tout à l’heure vous le dit assez, de quoi je vous accuse.
HÉLÈNE.
Eh bien ! je vais répondre.
AGAMEMNON.
Écoutons la réponse de l’accusée.