Page:Meilhac et Halévy - La Périchole, 1869.pdf/6

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
––––D’autant que nous sommes, à tant par tête,
––––––––––Payés pour ça.
–––––––On nous a dit : Soyez gais,
–––––––Criez… si vous criez bien,
–––––––Tout le jour vous boirez frais,
–––––––Sans qu’il vous en coûte rien.
––––Du vice-roi c’est aujourd’hui la fête, etc.

Les trois cousines descendent sur le devant de la scène.

COUPLETS.
GUADALENA[1].
I
––––––Promptes à servir la pratique,
––––––Nous sommes trois cousines, qui
––––––Avons ouvert cette boutique,
––––––Pour y vendre du riquiqui.
––––––Qui veut du vin ? Buvez ! buvez !
CHŒUR.
––––––A nous ! à nous ! versez, versez !
GUADALENA.
––––––Il n’est pas dans tout le Pérou,
––––––Ni dans les nations voisines,
––––––Il n’est pas de cabaret où
––––––L’on fasse plus gaîment glou-glou
––––––Qu’au cabaret des trois cousines.
CHŒUR.
––––––Ah ! qu’on y fait gaîment glou-glou,
––––––Au cabaret des trois cousines !
YASTBILLA, passant au milieu[2].
II
––––––Adressez-vous à la deuxième,
––––––Si la première n’est pas là ;
  1. Berginella, Guadalena, Mastrilla.
  2. Berginella, Mastrilla, Guadalena.