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LA PÉRICHOLE.
––––––––––––Je l’ose !…

Elle passe à droite. Les cousines remontent.

[1]PANATELLAS, bas à don Andrès.
––Nous la déciderons.
DON ANDRÈS, à Panatellas.
––Nous la déciderons. Exhibons le mari.
Il va à la Périchole.
[2]DON PEDRO, regardant à gauche.
––––––––Le voici ! le voici !

Les trois cousines sont au deuxième plan.

Paraît Piquillo sortant du cabaret, absolument gris. La Périchole le reconnait. Lui est bois d’état de reconnaître personne.

CHŒUR.
––––––Ah ! les autres étaient bien gris ;
––––––Mais il l’est tant ; celui-là, gris,
––––––Qu’à lui tout seul il est plus gris
––––––Que tous les autres n’étaient gris !

Panatellas passe à la droite de Piquillo.

[3]LA PÉRICHOLE, à part.
––C’est lui !… c’est Piquillo !…
DON ANDRÈS.
––C’est lui !… c’est Piquillo !… Vous dites, chère enfant ?
LA PÉRICHOLE.
––Ne soyez plus fâché… je consens maintenant.
PIQUILLO.
––Messieurs, je vous salue et d’abord je dirai…
––Je ne sais pas pourquoi… mais je suis assez gai…
––––––Pour avoir bien bu, j’ai bien bu…
––––––Faut maintenant payer mon dû,
  1. Don Pedro, Panatellas, Don Andrès, La Périchole, Mastrilla, Guadalena, Berginella, notaires au fond.
  2. Don Pedro, Panatellas, Don Andrès, La Périchole, Mastrilla, Guadalena, Berginella, notaires au fond.
  3. Don Pedro, Panatellas, Mastrilla, Guadalena, Don Andrès. La Périchole, notaires au fond.